FUCHI, KASHIRA :

Chacune de ces deux pièces est placée à une extrémité de la poignée. A l'origine elles ne servaient qu'à renforcer la poignée. Avec le temps elles prirent elles aussi des décorations identiques ( en suite ): le même motif ou deux sujets complémentaires se trouvent sur chacune d'elles.

FUCHI

Le FUCHI est de forme ovale de petite hauteur, l'une des extrémité est renforcée par une plaque métallique ( TENJO GANE ). Le NAKAGO ( soie ) passe par une fente prévue à cet effet dans ce dernier élément. Le décor du FUCHI doit se regarder avec la pointe du sabre vers le sol.

KASHIRA

Le KASHIRA est la réplique du FUCHI, si ce n'est la différence située au niveau de la plaque terminant son extrémité. Cette plaque est incurvée et ne présente aucune ouverture. Sur ces cotés, se trouvent deux ouvertures ovales ( SHITODOME ANA ) dans lesquels se logent un oeillet de métal ( SHITODOME ). Le tressage passe au travers de cette pièce et maintient le FUCHI en place. En cas d'absence de tressage le KASHIRA est fixé à la poignée par deux clous à têtes décorées qui couvrent les SHOTODOME ANA.

KABUTO GANE

De forme sensiplement différente le KABUTO GANE remplit la même fonction que le KASHIRA mais sur les grands sabres ( TACHI ).

Les ouvertures sont plus conséquentes et laissent entrevoir la poignée. On trouve également présente une boucle métallique: le SARU TE ( main de singe ). Un cordon de cuir muni aux extrémités de boules métalliques est noué sur cette main de singe.

KOJIRI :

Cette pièce sert à renforcer l'extrémité du fourreau, elle n'est pas obligatoirement présente. Sa décoration ainsi que sa forme sont identiques à celles du KASHIRA.

Le KOJIRI est renommé par ISHI DZUKI sur les grands sabres. C'est une bande de métal repliée de chaque coté du fourreau et maintenu en place par des anneaux métalliques ( SEME ).

KOI GUCHI :

littéralement : geule de carpe. C'est une pièce de métal placée à l'ouverture du fourreau, elle est de forme ovale, de faible hauteur.

KURI GATA :

Ce petit anneau, palcé sur la face extérieure du fourreau, près du KOI GUCHI, sert au passage de la dragonne ( SAGEO ) utilisée pour assurer le sabre à la ceinture ( OBI ). Pour les beaux sabres, les ouvertures du KURI GATA sont identiques en décoration aux SHITODOME du KASHIRA.

SORI TSUNE ou ORIGANE :

C'est un crochet assez discret, placé sur le fourreau, qui empêche tout glissement de l'arme dans la ceinture. Surtout présent sur les WAKISASHI .

HABAKI :

Le HABAKI est un petit manchon de métal entourant les premiers centimètres de la lame. Il est très précisément ajusté sur celle-ci. Il est d'une importance capitale pour deux raisons:

En premier, il maintient la lame en place en évitant les frottements à l'intérieur du fourreau. Il en assure aussi l'étanchéité.

En second, et c'est là son principal rôle, il répartit dans la poignée l'impact des chocs reçus par le sabre lors des combats. La poignée n'est tenu à la lame que par le MEKUGI, c'est en fait sur cette pièce qu'il faut limiter les contraintes.

Le HABAKI est très souvent en cuivre, traité en griffes de chat, Il est parfois doré ou argenté, plus rarement encore il peut-être en fer, en métaux précieux, en ivoire, en bois .....

On entend parler quelque fois de NIJU HABAKI, il s'agit dans ce cas de "joues" latérales très ajustées qui renforcent le HABAKI. Ces pièces sont généralement décorées du signe d'une grande famille et associées à des lames de très belles qualités.

SEPPA :

Présentes de chaque coté de la TSUBA, ces plaquettes de métal ovales, en cuivre, parfois dorées ou argentées, servent de cales d'épaisseur. Elles s'appuient sur le centre de la TSUBA ( SEPPA DAI ) d'un coté, et sur le HABAKI et le FUCHI de l'autre coté. Leurs dimensions et formes correspondent à celles du FUCHI.

MEKUGI :

Cette cheville troncônique, enfichée de biais, assure la lame dans la TSUKA. Le MEKUGI est en bambou, parfois en métal, en corne, en ivoire. Du coté OMOTE, le MEKUGI est invisible puiqu'il débouche sur un losange formé par le tressage, il est visible sur le coté URA.

KANAGU